Symbole de raffinement de par sa rareté et sa matière unique, la véritable perle de culture a été convoitée de tous temps. Produite par un coquillage bivalve, il s’agit d’une gemme organique précieuse dont la culture et le commerce constituent une activité à part entière.
Son achat n’a longtemps été accessible qu’à l’aristocratie mais, de nos jours, la perle de culture est à la portée de tous car produite en masse grâce aux innovations des techniques de culture et de la biochimie.
D’où viennent les perles de culture ?
La perle de culture se forme, contrairement à la perle « fine » ou dite naturelle, grâce à l’intervention de l’homme qui déclenche le processus de formation de la nacre au moyen d’un implant volontaire, ou greffon, appelé « amorce ».
De la sorte, le mollusque fabrique naturellement de la nacre afin de recouvrir le corps étranger pour se protéger. Une perle de culture peut provenir de coquillages d’eau douce comme d’eau salée, principalement les huîtres. Existant depuis la fin du XVIIIè siècle dans le but premier d’imiter les perles naturelles, les perles de culture proviennent majoritairement de la Chine, du Japon, de Polynésie et d’Australie. Autrefois obtenues par le hasard, la production massive de ces perles a été développée au XXè siècle par les japonais.
Pêche et culture
Aujourd’hui, la pêche des perles de culture s’organise autour de « fermes » où sont élevées, greffées et entretenues les huîtres perlières. Les méthodes peuvent varier d’une ferme à l’autre mais les mollusques sont généralement plongés sous l’eau dans des paniers ou cages en plastique qui doivent être régulièrement débarrassés des algues marines et autres dépôts.
Dans cette culture en eau de mer, les principaux ennemis sont les poissons, crabes, parasites et plancton. En eau douce, les huîtres sont immergées moins profond et il arrive qu’une perle soit extraite pour être replacée dans un autre coquillage et ainsi, améliorer sa forme. Après la récolte, les perles sont rincées à l’eau claire, séchées puis triées selon leur taille, forme, couleur et qualité (épaisseur de nacre).
Principales variétés
Il existe 3 grandes variétés de perles cultivées : la perle Akoya, produite au Japon par l’une des plus petites huîtres perlières, est la plus répandue. On la retrouve dans la majorité des créations et bijoux en perles car elle dispose d’une grande uniformité d’aspect et de rondeur ; la couleur dominante est le blanc crème avec des reflets rosés.
Bien qu’à l’origine les perles proviennent de coquillages vivant en eau de mer, on rencontre en Chine et au Japon des huîtres perlières dans les lacs et les fleuves : leurs perles atteignent presque aujourd’hui la qualité des perles d’eau de mer, mais offrent une plus grande palette de couleurs (blanc, crème, orangé…) et peuvent épouser toutes les formes.
Enfin, les perles des mers du Sud sont les plus prisées : rares et onéreuses, elles sont de taille plus importante.
Entretien des perles
La meilleure façon de prendre soin de ses bijoux en perles est… de les porter souvent, car l’humidité de la peau est favorable à leur éclat ! Eviter le contact avec tout produit cosmétique (alcool, parfum, maquillage) : la perle craint l’acidité, en revanche elle ne craint pas l’eau ni les savons quotidiens.
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